Youssef Bahri 
Je suis un "Kiné (hésite) pas", un qui n'hésite pas. Grâce à mon savoir et mon savoir- faire, je fais le diagnostic kinésithérapique. Ce diagnostic me permet d'entreprendre le programme de rééducation préétabli et de choisir les techniques qui s'imposent de façon autonome, guidé par mes mains. Ces mains sont mon véritable cerveau extérieur, habilité à choisir la bonne indication du moment. Elles sont également contrôlées par mes prérequis accumulés à travers mes formations continues et mon Expérience professionnelle.
Je suis en effet, autonome dans ma thérapeutique qui ne dépend que de moi et elle n'est pas tributaire de quiconque, à l'exception faite au diagnostic médical et de l'évolution de la Maladie.
Quant à mes relations avec mes confrères médecins, elles sont d'égal à égal, et ce, pour le bénéfice des patients qui sont notre Centre d'intérêt en commun. Je ne reçois aucun ordre de quiconque ni des consignes, à part les grandes lignes de la rééducations et les objectifs à atteindre et souhaitables.
J'occupe d'ailleurs plus de place que le médecin physique. Ce médecin qui ne sait faire que prescrire et souvent, sa prescription laisse à désirer car elle n'est pas prise d'une manière instantanée. Les mains des kinésithérapeutes à chaque toucher du malade, exécutent un bilan instantané dont va dépendre le choix de la technique à suivre.
Bref, la moralité de cette histoire, c'est que ces médecins physiques ont intérêt à faire des études en kinésithérapie pour avoir le diplôme et devenir des médecins réeducateurs. Le monde de la Kinésithérapie a besoin de ce corps de médecins pour la recherche, l'épanouissement et le développement des protocoles de Rééducation.