Beaucoup de gens déclarent que la pandémie va prendre fin en 2023 même si un nouveau variant nous surprend de temps en temps, et plusieurs épidémiologistes croient aussi à une amélioration de la situation à long terme après la vague actuelle. Trois scénarios sont ainsi envisagés par les immunologistes, les virologues et les spécialistes des maladies infectieuses.
Il y a au départ, l’hypothèse de l'éradication totale du virus de façon que le Sars-CoV-2 disparaisse complètement de la surface de la Terre. Ceci a été bel et bien le cas de la variole, éradiquée selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en 1980 après vingt ans d’effort. Sur ce sujet, des experts interrogés par franceinfo ont annoncé que « dans l'histoire des grandes viroses telles que la rougeole ou la variole, contracter la maladie donnait lieu à une immunité à vie stérilisante, c'est-à-dire qui empêchait d'attraper le virus et de le transmettre. Ainsi se créait une immunité de groupe, et seuls les nouveau-nés restaient sensibles à une infection. »
Certains appellent à la cohabitation avec le virus jusqu’à ce que la situation finirait par évoluer vers un état endémique, tel qu’il a été confirmé par près de 90% d'immunologistes, de virologues et de spécialistes des maladies infectieuses, interrogés par la revue Nature sur l'avenir de la pandémie. Donc le virus va continuer à circuler, nous continuerons à se faire vacciner et les conséquences de sa circulation seraient comparables à celles des épidémies de grippe, qui ont lieu chaque année.
D’autres ont déduit l’idée de l'élimination locale du virus car il est difficile d'éradiquer le Covid-19 de la totalité de la planète. Mais, faut-il fermer les frontières avec la possibilité de réaliser un tel scénario ? Serons-nous obligés de nous enfermer sur nous-même ? Ceci imposera également une forte couverture vaccinale, un contrôle sérieux des frontières, une obligation de quarantaine dès l'apparition d'un foyer de contaminations, un couvre-feu, et autres. Cependant, Samuel Alizon, le irecteur de recherche CNRS/IRD a confirmé lors d’une interview accordée à Reporterre, que ceci est quasi-impossible avec les variants Delta et Omicron vu la rapidité de contagion.