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La communauté des Arab Global Scholars (AGS) s'est réunie à l'Université Hamad Bin Khalifa (HBKU) dans la Cité de l'éducation de la Fondation du Qatar (Qatar Foundation, QF) la semaine dernière pour annoncer la dernière évolution d'une initiative qui nourrit une renaissance contemporaine de la science et de la recherche arabes.

Initiative menée par la Fondation du Qatar, l'AGS vise à ramener les universitaires et les intellectuels d'origine arabe dans leur région afin de contribuer à son développement positif et à son avenir à long terme.

L'AGS, dont les débuts remontent à près de vingt ans, s'est consolidée en tant que communauté axée sur l'innovation, reliant 895 universitaires arabes, ainsi que des instituts de recherche, des universités et des partenaires industriels, afin de faire progresser la science, la recherche et les projets de renforcement des capacités au sein du Qatar. Les membres actuels d'AGS et les organisations partenaires comprennent plus de 14 institutions clés au Qatar et au-delà. Les membres individuels travaillent avec certaines des plus grandes entités publiques et privées du monde, notamment GE HealthCare, Humanitarian Tracker et Pfizer

Son Altesse Sheikha Moza bint Nasser, présidente de la Fondation du Qatar, a commenté le rassemblement : « Nous avons organisé la réunion annuelle des Arab Global Scholars, prolongement naturel de l’Arab Expatriate Scientists Conference que nous avons lancée en 2006. J'ai été ravie de rencontrer cette communauté diversifiée de scientifiques, d'innovateurs, de chercheurs, d'instituts de recherche et de partenaires industriels, avec lesquels nous souhaitons renforcer nos partenariats. Aujourd'hui, les membres d'AGS peuvent être basés n'importe où dans le monde, car grâce à la technologie, nous explorons des méthodes de collaboration nouvelles et différentes, ce qui permet à chacun de contribuer plus facilement à faire en sorte que cette région soit plus forte et mieux à même de relever les défis du 21e siècle ».

S'appuyant sur les remarques de Son Altesse, le Dr Ahmad M. Hasnah, président de la HBKU, a déclaré : « L'initiative Arab Global Scholars découle du rôle de la Fondation du Qatar dans la promotion de la science, de l'éducation et de la recherche au Qatar et dans la région. Nous pensons que ces éléments sont les outils essentiels à la croissance et à la prospérité des nations. En reliant les esprits arabes, AGS construit des ponts solides entre les personnes, les pays et les institutions, et soutient le développement économique, ce qui se traduit en fin de compte par un monde arabe dynamique et influent ».

L'événement de trois jours a permis à d'éminents experts d'origine arabe travaillant dans les sciences et les humanités à travers le monde d'engager un dialogue centré sur des domaines d'importance mondiale, tels que la santé de précision et la biotechnologie, l'intelligence artificielle, la cybersécurité, le développement durable et la santé environnementale.

L'introduction de la plateforme numérique avancée d'AGS (https://ArabGlobalScholars.org/), un espace immersif et interactif qui relie les membres à une multitude d'opportunités de collaboration, des projets de recherche aux échanges universitaires et d'étudiants, en passant par les activités de développement professionnel, a été un élément clé de la journée d'ouverture de l'événement.

En créant cette plateforme, AGS reconnaît que les frontières géographiques ne sont plus des obstacles à la convergence de l'expertise arabe et à la création d'un centre de connaissances qui inspire les générations actuelles et futures à développer des solutions d'inspiration arabe pour relever les défis mondiaux.

Dr Dina Katabi, directrice du Center for Wireless Networks and Mobile Computing au Massachusetts Institute of Technology et présidente-directrice générale d'Emerald Innovations, Dr Shihab Kuran, cofondateur et président-directeur général de Power Edison, Taha Kass-Hout, Global Chief Science and Technology Office chez GE HealthCare, et Dr Usama Fayyad, premier directeur exécutif de l'Institute for Experiential AI à la Northeastern University, ainsi que d'autres experts des secteurs public et privé, étaient présents.

« Si les défis auxquels le monde arabe est confronté sont considérables, ils ne sont en aucun cas insurmontables. Chacun d'entre eux nécessite une réponse arabe distincte qui donne la priorité à une appréciation régionale approfondie du problème en question, ainsi qu'à une collaboration entre les universitaires, les scientifiques et l'industrie pour façonner positivement l'avenir du monde arabe. AGS est idéalement placé pour faciliter et soutenir de telles initiatives, en transformant les obstacles en opportunités dans le processus », a remarqué le Dr Katabi.

Les universitaires ont engagé un dialogue sur l'importance des efforts inspirés par les pays arabes pour relever la myriade de défis éducatifs, technologiques, sociaux et économiques auxquels la région est confrontée. Ils ont également discuté des récents développements en matière d'intelligence artificielle et d'intelligence artificielle générative, du rôle essentiel que les intellectuels arabes peuvent jouer dans le redressement et la reconstruction après un conflit, ainsi que dans la reconstruction des communautés touchées par un conflit.