Comment se protéger face au variant Omicron ?


 

Le variant Omicron du Covid-19 a commencé depuis le mois de novembre à se propager progressivement dans plusieurs pays du monde. Il s'agit de la cinquième vague du coronavirus dont les spécialistes ont déjà parlé. 

Pour ce protéger du coronavirus, il y a donc trois pratiques à suivre : les gestes barrières, la vaccination et enfin pister et tracer les cas contact. 

Rappelons déjà les gestes barrières : portez votre masque, appliquez la distanciation, et lavez vos mains avec du gel ou savon. Mais n'oubliez pas que le combat mené contre le virus est collaboratif avant d’être individuel sinon on ne va pas s’en sortir.

Notons qu'une vague selon l’Observatoire géopolitique du COVID-19, « découle de l’analyse rétrospective des épidémies Influenza, et fait référence à un motif caractéristique montrant une recrudescence suivie d’une diminution des cas ». De plus, « les grandes épidémies à Influenza étaient toutes caractérisées par une évolution cyclique. En l’absence de vaccination, plusieurs épisodes de recrudescence épidémique sont nécessaires pour atteindre l’immunité grégaire et stopper la circulation virale, épisodes dont la temporalité et l’ampleur sont déterminés par des facteurs d’adaptation virale, de variation démographique, et de saisonnalité».

Quels sont les symptômes du variant Omicron ?

Le nouveau variant sud-africain n'entraîne pas de symptômes spécifiques selon les premières observations mentionnées dans les publications des chercheurs sud-africains. Lors d'une déclaration faite à la BBC, Dr Angelique Coetzee, présidente de l'Association médicale sud-africaine a déclaré que le premier patient "avait un peu mal à la tête, il n'avait pas vraiment mal à la gorge, pas de toux, pas de perte du goût ou de l'odorat" . Il s'agit donc de symptômes "très légers".

Les vaccins sont-ils efficaces ?

Des travaux sont en cours pour étudier l'efficacité des vaccins contre le variant Omicron face au vaccin. Mais le le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a annoncé qu'il s'agit du variant le plus divergent en terme de mutations depuis le début de la pandémie

De son côté, le laboratoire BioNTech allié à Pfizer a immédiatement lancé des études sur ce variant, selon les déclarations d'une porte-parole à l'AFP.  Ils ont annoncé d'ailleurs qu'ils se sont préparés il y a plusieurs mois à ajuster leur vaccin en moins de six semaines et à livrer les premières doses en 100 jours, si un variant s'avérait résistant. De plus, dans les colonnes du quotidien allemand Handelsblatt, le PDG de BioNTech, Uğur Şahin, a informé que "nous aurons besoin d'un nouveau vaccin contre ce nouveau variant".  Et dans une interview pour la chaîne américaine CNBC, le PDG de Pfizer, Albert Bourla a indiqué comme suit : '"Dans 95 jours, nous aurons le nouveau vaccin".

Pareillement pour les laboratoires Johnson&Johnson et Moderna, ils  ont aussi commencé à travailler sur une nouvelle version de leur vaccin. Mardi 30 novembre, le PDG du laboratoire Moderna, Stéphane Bancel, a confirmé au Financial Times, une "baisse importante" de l'efficacité des vaccins, en mentionnant que tous les scientifiques à qui il a parlé lui ont dit qu'il faut revoir le vaccin.

 

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